Usagers des services de santé – vos droits

Malades, nous sommes des personnes à part entière. Cessons d’être « patients » !

Notre corps nous appartient : connaître notre état – ou ne pas vouloir savoir – est un droit fondamental

  • Prenons nous en charge, prévenons les maladies par une attitude responsable.
  • Mieux on comprend la situation, ce qui nous attend, mieux on y fait face.
  • Exigeons le même respect des professionnels de santé que celui que nous leur portons.

 

Choisissons bien notre médecin traitant

Vous devez avoir confiance en lui (elle) et en son diagnostic.

  • Il (elle) gère votre dossier médical, coordonne les différents spécialistes, est un « traducteur(rice) » si nécessaire.
  • Ile(elle) peut prendre les décisions à votre place en cas d’urgence.

Vous pouvez en changer quand bon vous semble, par simple lettre à votre centre de Sécurité sociale.     

C’est votre droit d’avoir un deuxième avis médical : deux avis valent parfois mieux qu’un. Attention : si vous consultez plusieurs spécialistes, vous sortez du parcours de soins coordonné.

Un médecin se choisit, aussi, par ce qu’il vous en coûtera ( Consultez le site de l’assurance maladie www.ameli.fr ) :

  • Conventionné de type 1, il pratique le tarif de référence de l’assurance maladie.
  • Conventionné de type 2 : il pratique souvent les dépassements d’honoraires ; le remboursement reste celui de référence de la Sécu, les dépassements sont à votre charge. Demandez le prix de la consultation en prenant rendez-vous.

 

Notre couverture sociale.

  • Tout le monde a droit à une couverture sociale depuis l’existence de la couverture maladie universelle ( CMU). Votre caisse primaire d’assurance maladie vous aidera à le demander.
  • Une complémentaire santé, privée, complète les remboursements de la Sécu, en fonction du contrat que vous avez signé. Pour les plus défavorisés, des aides existent (CMU complémentaire, aide à la complémentaire santé ACS).

La santé coûte de plus en plus cher. il reste a votre charge :

  • 50 centimes sur toute boite de médicament.
  • 1 euro sur toute consultation.
  • 20 Euros de forfait hôtelier a l’hôpital.
  • des médecines alternatives à votre charge.

Beaucoup de Français ne sont pas couverts par une complémentaire santé. De plus en plus de frais médicaux n’étant plus pris en charge, ils se soignent moins. Pour la CLCV, tout le monde doit pouvoir bénéficier d’une complémentaire. Tous les salariés l’ont désormais. La CMUC et l’ACS ont été étendus. Il reste encore des exclus.

 

Halte à la médecine à 2 vitesses

La CLCV s’est élevée contre les franchises et les déremboursements de certains médicaments qui pénalisent très fortement les personnes aux plus faibles revenus. Ils sont contre-productifs en les obligeants à retarder les soins, au risque d’aggraver leur cas…. et d’augmenter les coûts pour l’assurance maladie.

Pour la CLCV, des médicaments ne remplissant pas leur rôle doivent ne plus être prescrits, et être purement et simplement retirés de la vente.

Les médecines alternatives ont leurs adeptes ; elles peuvent être un bon complément à la médecine traditionnelles : la CLCV demande un même remboursement pour toutes ces médecines.

Bien voir, pouvoir manger et sourire sont des droits pour tous. La Sécu doit rembourser lunettes, lentilles et prothèses dentaires.

 

Vous entrez dans un établissement de santé

Prenez le temps de lire les documents que l’on vous remet avant de les signer.

Dans le livret d’accueil, vous devriez trouver le nom des représentants des usagers qui peuvent vous aider.

Le praticien qui vous a traité/opéré doit vous informer de votre traitement et de ses suites, et vous remettre une lettre de suivi à votre sortie, pour que vous et vos médecins de ville sachent ce qu’ils doivent faire.

Demandez une copie de votre dossier médical.

En cas de refus, contacter un(e) représentant(e) des usagers de l’établissement ou la CADA (Commission d’Accès aux Documents Administratifs).

 

Bon à Savoir

Vous contactez une maladie nosocomiale lors de votre séjour? Des erreurs ont été commises, vous vous sentez victime de mauvais traitements ou de « simples indélicatesses », vous estimez avoir subi un préjudice qui demande un dédommagement. Ecrivez au directeur de l’hôpital avec copie aux représentant(e)s des usagers dans l’établissement et à votre CLCV locale.

Répondez aux enquêtes d’appréciation : cela profitera à ceux qui viendront après vous.

Dans certains établissements de santé, la CLCV de votre département vous représente. De même des représentants de notre association siègent dans les instances de santé de votre région et au national. Ils défendent les droits des usagers, l’accessibilité aux soins pour tous, et refusent toute médecine à deux vitesses.

 

Votre témoignage nous intéresse

Votre séjour à l’hôpital s’est mal passé, ou vous n’avez pas des compliments à en faire? Témoignez

Ecrivez nous  à :

  • CLCV / Santé, 59 bd Exelmans, 75016 Paris ou vinc.perrot@gmail.com
  • ou a votre union CLCV, 32 rue Gabriel Péri, 63000 Clermont-Ferrand

Sous couvert d’anonymat dans tous les cas, nous publierons vos témoignages et nous nous en servirons comme levier pour obtenir dans tout les secteurs de la médecine

Vous voulez être représentant des usagers et  rejoindre le groupe formé a la CLCV? Faites le savoir a votre union départementale.

 

Quelques adresses utiles

  • L’assurance maladie en ligne : www.ameli.fr ou tél : 3646
  • Couverture maladie universelle, aide à la complémentaire santé : www.cmu.fr ou tél : 01 58 10 11 90
  • Santé Infos Droits: 0 810 004 333 ( prix d’un appel local depuis un poste fixe ) ou 01 53 62 40 30
  • La mutualité française : www.mutualite.fr
  • Platines : www.platines.sante.gouv.fr Plateforme d’information du ministère de la Santé
  • CADA Commission d’Accès aux Documents Administratifs www.cada.fr 35, rue Saint Dominique 75700 Paris 07 SP
  •                                                                                                                                     Tel 01 42 75 79 99 – Email : cada@cada.fr
  • www.médicaments.gouv.fr : pour tout savoir sue les médicaments à prescription ou en automédication