Confinement : La CLCV intervient auprès du ministère du Logement
2 avril 2020 – Jean-Yves Mano
Au-delà des conséquences du confinement sur le vivre ensemble… Il y a aussi des conséquences financières avec la mise en chômage partiel et la baisse des revenus qui va avec au moment où les familles doivent supporter des frais complémentaires (nourriture, fluide, électricité).
C’est pourquoi la CLCV a demandé au gouvernement, et confirmé hier dans une conférence téléphonique avec le ministre du logement, la prolongation de la trêve hivernale au-delà de la date du 26 mai prévue dans l’ordonnance récente. L’idéal c’est de prolonger la trêve jusqu’à fin octobre permettant le bouclage avec les dates traditionnelles de novembre à mars. Permettant ainsi de ne pas avoir d’expulsion durant toute cette période.
Nous avons demandé également une allocation complémentaire par enfant pour couvrir les frais supplémentaires compensant en partie la baisse des revenus. Nous avons propose 100 € par enfant et par mois le temps du confinement.
Dans un premier temps, le gouvernement a plutôt orienté sa démarche vers la mobilisation du FSL (Fonds de Solidarité pour le Logement) pour permettre aux familles de payer leur loyer. Nous avons exprimé des doutes sur l’efficacité de cette solution car trop lourde et longue pour répondre à l’urgence.
Pour les accédants à la propriété, nous avons demandé que le gouvernement fasse pression sur les banques pour décaler les mensualités.
De façon globale, nous avons affirmé que si il était nécessaire de soutenir l’économie pour préserver les emplois, il était indispensable de soutenir financièrement les familles et ceci de façon urgente.