Notre corps nous appartient : connaître notre état – ou ne pas vouloir savoir – est un droit fondamental
✓ Prenons nous en charge, prévenons les maladies par une attitude responsable.
✓ Mieux on comprend la situation, ce qui nous attend, mieux on y fait face.
✓ Exigeons le même respect des professionnels de santé que celui que nous leur portons.
Vous devez avoir confiance en lui (elle) et en son diagnostic.
Vous pouvez en changer quand bon vous semble, par simple lettre à votre centre de Sécurité sociale.
C'est votre droit d'avoir un deuxième avis médical : deux avis valent parfois mieux qu'un. Attention : si vous consultez plusieurs spécialistes, vous sortez du parcours de soins coordonné.
(Consultez le site de l'assurance maladie www.ameli.fr):
Tout le monde a droit à une couverture sociale.
✓ Depuis l’existence de la couverture maladie universelle (CMU), vous pouvez bénéficier d’une protection sociale minimale.
✓ Votre caisse primaire d’assurance maladie peut vous accompagner dans la démarche.
✓ Une complémentaire santé privée permet de compléter les remboursements selon votre contrat.
✓ Des aides existent pour les personnes défavorisées : CMU-C, ACS.
La santé coûte de plus en plus cher. Il reste à votre charge :
Beaucoup de Français n’ont pas de complémentaire santé. De plus en plus de frais n’étant plus pris en charge, certains renoncent à se soigner. Pour la CLCV, tout le monde doit pouvoir bénéficier d’une complémentaire : les salariés y ont désormais droit, et l’extension de la CMU-C et de l’ACS a permis des progrès. Mais des exclus demeurent.
La CLCV s’est élevée contre les franchises médicales et le déremboursement de certains médicaments, qui pénalisent fortement les personnes les plus modestes.
Ces mesures sont contre-productives : elles amènent les personnes fragiles à retarder les soins, aggravant leur état et augmentant les coûts pour l’assurance maladie.
La CLCV demande également le retrait des médicaments qui ne remplissent pas leur rôle.
Les médecines alternatives peuvent être des compléments utiles : la CLCV demande un même niveau de remboursement.
Bien voir, manger correctement et sourire sont des droits fondamentaux : lunettes, lentilles et prothèses dentaires doivent être remboursées correctement.
Prenez le temps de lire les documents remis avant de les signer.
Le livret d’accueil doit mentionner les représentants des usagers, qui peuvent vous aider.
Le praticien doit vous informer de votre traitement, des suites opératoires et vous remettre une lettre de suivi pour votre médecin.
Vous pouvez demander une copie de votre dossier médical. En cas de refus, contactez un(e) représentant(e) des usagers ou la CADA.
Vous avez contracté une maladie nosocomiale ? Vous estimez avoir subi un préjudice ou une maltraitance ?
Écrivez au directeur de l’hôpital avec copie aux représentants des usagers et à votre CLCV locale.
Participez aux enquêtes d’appréciation : elles permettent d’améliorer la qualité des soins.
Dans certains établissements, la CLCV représente les usagers et défend leurs droits.
Votre séjour à l’hôpital s’est mal passé ? Ou au contraire, vous souhaitez transmettre un retour positif ?
Témoignez :
CLCV / Santé, 59 bd Exelmans, 75016 Paris
vinc.perrot@gmail.com
Ou auprès de votre union CLCV, 32 rue Gabriel Péri, 63000 Clermont-Ferrand.
Les témoignages sont publiés sous couvert d’anonymat et servent à améliorer les pratiques dans les secteurs médicaux.
Vous souhaitez devenir représentant des usagers ? Faites-le savoir à votre union départementale.
Vous avez entendu parler du « médicament générique », mais vous ne savez pas ce que c'est !!!
Définition : Un médicament générique est la copie d'un médicament dont le brevet a expiré. Il possède la même composition qualitative et quantitative en principe actif et la même forme pharmaceutique que le médicament d'origine, et a démontré sa bioéquivalence avec ce dernier à travers des études appropriées de biodisponibilité. Ils disposent aussi de noms de « marques » et d'une Dénomination Commune Internationale (DCI).
Il est vrai que l'on retrouve bien souvent de légères différences entre le produit initial et le générique sur le conditionnement (couleur ou taille des comprimés) et ce sont en général des excipients. Ces différences sont parfaitement acceptables. Il existe de rares cas où l'excipient peut modifier sensiblement les propriétés d'un médicament.
Attention : L'excipient peut aussi être à l'origine de réactions allergiques et/ou d'intolérances. Aussi, lorsqu'une allergie et/ou une intolérance est suspectée par le patient, le médecin traitant peut prescrire le princeps en mentionnant "non substituable" sur l'ordonnance. Dans cette situation l'Assurance-maladie rembourse sur la base du prix de référence (tarif forfaitaire de responsabilité ou générique le moins cher), la différence de prix reste alors à la charge du patient.
Tout le mythe et tout ce qui circule autour de cette question. Rassurez-vous. Résidence de l'UE, notamment l'industrie pharmaceutique, est l'une des plus contrôlées au monde.
Ils sont vendus à des prix inférieurs (jusqu'à 70% moins cher) aux médicaments de marque/princeps. Pourquoi un coût qui ne serait pas exorbitant ?
Les industriels n'ont pas à supporter les coûts de recherche et de développement, puisqu'il s'agit d'une copie.
Les médicaments génériques ne sont pas promus et mis en avant de la manière habituelle, il n'y a donc aucune dépense de marketing.
Forte présence de médicaments génériques dans le marché / Concurrence entre fabricants 👨💼
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